« Mon bistrot préféré, quelque part dans les cieux
M'accueille quelquefois aux jardins du Bon Dieu
C'est un bistrot tranquille où il m'arrive de boire
En compagnie de ceux qui peuplent ma mémoire
Les jours de vague à l'âme ou les soirs de déprime
Près de quelques artistes amoureux de la rime
Je vide deux trois verres en parlant de peinture
D'amour, de chansonnettes et de littérature »
C’est là que je me retrouve dans les moments de nostalgie et de doute.
Quand Renaud dit que ce bistrot « …manque de femmes un peu », j’aime t’imaginer en pleine conversation animée (bien sûr), autour d’un bon plat convivial de notre enfance (incontestablement) à refaire le Monde avec tous ces grands personnages qui ont fait, de prêt ou de loin, notre éducation. Dans ma version, il y a aussi Lucio Battisti évidemment, son « Canto Libero » ainsi que d’autres artistes italiens qui sont encore bien vivants, eux…
C’est là aussi que je viens te raconter ou’ on en est avec ce projet et c’est là que nos cerveaux fument autour d’une petite bière blanche bien fraîche pour moi et un cocktail bien glacé pour toi.
Ça avance si bien !
Plus j’en parle autour de moi, plus je trouve du soutien, de la bienveillance et des encouragements qui me poussent si fort à continuer.
Une amie qui me dit « je te mets à disposition ce qu’il te faut, compte sur moi », ou une autre « je connais quelqu’un qui pourrait te guider dans ce milieu », ou une autre « ça me touche ce que tu fais » ou un like spontané de la personne que t’as envie de contacter parce qu’elle dégage une énergie si puissante. Ou encore un contact très charismatique qui te fait comprendre qu’il sera à disposition quand on sera prêt à en parler un peu plus largement. Les amis qui sont simplement là, à l’écoute (à la relecture aussi…) ou à la famille qui t’écrit « je suis si fière de toi » ou « merci ! ça compte tellement », et tous ceux qui partagent, qui en parlent ou qui lisent, tout simplement… parce qu’il n’y a pas de petite attention, il n’y a que des attentions.
Et puis aujourd’hui un coup de fil… et quel coup de fil…
« Intéressant votre projet, Madame B., je vous propose qu’on se voie au mois d’août pour discuter d’une collaboration. Nous serions ravis de mettre en lumière ces magnifiques tenues, d’autant plus si c’est pour la bonne cause ».
Joli cadeau d’anniversaire, n’est-ce pas ?
Un signe ? Une coïncidence ?
On ne le saura jamais ! Mais une réelle satisfaction, une intense gratitude et une force intérieure qui me pousse si fort, à continuer… pour TOI, pour nous, et pour toutes celles qui luttent encore, j’ laisserai pas Béton !
A bientôt,
Mo !
J’avais raté cette merveilleuse publication, teinte à la nostalgie du futur. Et oui, on est tou.te.s fières de toi, de ta haute marée pour lui rendre hommage en préparant le futur de tant d’autres comme ELLE. On te pousse et te souffle de chaudes bises dans les voiles de tissus délicats pour voguer de monts en seins au plus fort des dépressions ou des platitudes du quotidien. Ça s’appelle l’amour familial, l’amitié indéfectible, le rassemblement pour une grande cause, le sentiment de l’importance de l’autre ou le féminisme qui n’a pas encore de terme masculin, mais de toute façon, le plus important, c’est que ça vient du fond du cœur, peut-être du fond d’un bistrot chaleureux où l’on sirote des…